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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 08:00

 

 

Encore une découverte littéraire qui m'a bien plu, et que j'ai envie de partager avec vous.

 

 

couverture

 

 

 

 

Des types seuls, ou divorcés, ou les deux.
Des types au sourire bleu.
Des types qui ont perdu au jeu de la vie, avec des C.V. à trous.
Des types qui se retrouvent dans des bars. « Et qu’est-ce qu’il devient, untel ? »
Des types qui baissent les stores.
Des types qui baissent les bras.
Des types qui s’achètent un scooter, depuis le temps qu’ils en rêvent.
Des types qui ne croient pas aux deuxièmes chances, et qui pourtant...
Des types comme moi.
Des types comme vous...

 

Dans ce livre, il sera question d'êtres invisibles, des anonymes. Ils sont de ceux dont personne n'oserait raconter l'histoire, sinon un un grand écrivain.

On les croise dans la rue sans s'arrêter. Et pourtant, au fil des livres de  Dominique Fabre, on s'aperçoit qu'ils sont la chair de l'humanité.

 

 

L'auteur :

De famille d'accueil en internat, Dominique Fabre grandit dans un milieu difficile où la littérature est un luxe et les livres se font rares.

C'est donc en autodidacte acharné qu'il se passionne pour les lettres et pousse la porte de khâgne après le  bac, avant d'obtenir une maîtrise de philosophie.

Le diplôme en poche, il commence à envoyer des manuscrits à quelques maisons d´édition, tout en vivotant de petits boulots, d'abord en France, puis en Nouvelle-Orléans où il s'installe à l'âge de 23 ans.

De retour en France, alors qu'il est correcteur pour le Journal du textile, le jeune écrivain trouve auprès des habitués d'une cafétéria le modèle de Pierre Lômeur, personnage chômeur auquel il consacre son premier roman 'Moi aussi un jour, j'irai loin' (paru en 1995).

Ses ouvrages suivants, 'Fantômes' (2001), 'Mon quartier' (2002) ou encore 'La Serveuse était nouvelle' (2005), seront eux aussi dédiés aux anonymes, aux petites gens, auxquels l'auteur donne la parole, toujours pour évoquer les écorchures qui rythment la vie des laissés-pour-compte.

L'absence du père, la famille d'accueil, la banlieue : l'enfance de l'écrivain rejaillit elle aussi au fil des textes, d'une simplicité et d'une poésie rares, notamment dans 'J' attends l'extinction des feux' (2008) et 'J' aimerais revoir Callaghan' (2010).

 

 

 

J'ai bien aimé ce livre, car même s'il est plutôt révélateur de la part sombre de l'être humain, on en retire une certaine positivité, tellement proche de notre quotidien.

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