J'avais lu ici ou là, de bonnes critiques de ce livre.
Alors quand l'occasion s'est présenté, je l'ai acheté.
Après tout, 12 prix et sélections littéraires, c'est vendeur.
Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens.
Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée.
Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales.
C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte.
En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
J'ai bien aimé ce livre, tout au long.
Sauf à la fin, parce que de fin il n'y en a point.
Vous savez, quand vous arrivez à la dernière page, et que vous tournez encore, pour savoir s'il n'en manque pas.
Du style vous allez jusqu'à la couverture.
C'est tellement frustrant (et j'ai horreur de la frustration).
Du coup, je suis quand même mi-figue mi-raisin; mais je voulais vous en parler parce que c'est un très bon livre, mais vous serez prévenu(e)....
Auður Ava Ólafsdóttir (née en 1958 à Reykjavik) est une écrivain contemporaine islandaise.
Active dans la promotion de l'art, elle est professeur d'histoire de l'art à l'Université d'Islande et Directrice du Musée de l'Université d'Islande. Elle a donné de nombreuses conférences et organisé plusieurs expositions à ce titre.
Rosa candida (traduit en français aux éditions Zulma), est son troisième roman après Upphækkuð jörð (Terre relevée) en 1998, et Rigning í nóvember (Pluie de novembre) en 2004, qui a été couronné par le Prix de Littérature de la Ville de Reykjavík.
Le Théâtre national islandais vient d'acquérir les droits de sa première pièce de théâtre, qui a été jouée dès l'automne 2011.
En plus, elle porte le bleu à merveille! (mention spéciale pour l'écharpe et les mitaines).