Oui, je sais, le titre de ce billet n'est pas terrible, surtout pas trop recherché...
J'ai bien aimé ce titre qui passe à la radio, et je vous l'offre....
Mes coups de coeur oscillent entre les jeunes et jolies filles, et les jeunes hommes, un peu baroudeurs...
Vous voulez en savoir plus?
That's it:
Qui est exactement Yodelice ?
C'est un alter ego que j'ai créé, une espèce de personnage. J'aime bien l'appeler mon clown. Oui, c'est un alter ego qui me permet d'être moi-même.
Comment as-tu trouvé ce nom ?
Yodelice vient d'une maison en Espagne, qui s'appelle "La Casa Yodelice", à Gibraltar, au point le plus proche entre l'Europe et l'Afrique. J'ai écrit quasiment la totalité du disque dans cette
maison et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours été attiré par les sonorités de ce mot. Et quand il a fallu trouver un nom à ce personnage, c'était ce qu'il y avait de plus personnel et de
plus cohérent.
Qu'est-ce qui est arrivé en premier ? La musique ? Le personnage ?
La musique est venue d'abord. Il y a eu une série de trois-quatre chansons, qui ont lancé le projet et qui ont inspiré le personnage. Ensuite, le personnage a inspiré une deuxième vague de
chansons sur l'album. J'ai forcément eu beaucoup d'influences... Mais au moment où je travaillais sur ce projet, j'étais entièrement focalisé là-dessus et j'ai arrêté de regarder ou d'écouter des
choses à côté, j'étais à fond dans mon truc.
Est-ce une démarche semblable à celle de Matthieu Chedid, qui a créé le personnage de -M- ?
Oui c'est tout à fait ça. C'est une démarche totalement semblable à celle de Matthieu Chedid, qui est un artiste que j'admire énormément, un grand musicien et un concepteur. Effectivement, c'est
vraiment très proche.
Comment s'est déroulé justement l'enregistrement de ce disque ?
Je ne savais pas vraiment où j'allais mais il y avait néanmoins deux certitudes : je voulais faire un album qui soit très peu orchestré et je voulais travailler avec un batteur qui s'appelle
Abraham Laboriel, qui est un sublime musicien. J'ai dû me déplacer à Los Angeles pour travailler avec lui et finalement je m'y suis senti tellement bien que j'ai passé le reste de
l'enregistrement là-bas.
Pourquoi ce choix de la langue anglaise ?
Je n'ai pas vraiment choisi. L'anglais s'est imposé comme une évidence. A l'écriture du projet, ce n'est pas quelque chose que j'avais projeté, de me dire dans quelle langue j'allais bien pouvoir
écrire : en français, en anglais... Non, non, c'est venu naturellement.
Après avoir écrit pour d'autres artistes, sentais-tu le besoin de te retrouver ?
Forcément, je sentais que j'étais arrivé au bout d'un cycle, musicalement parlant, et il fallait que je rentre dans un nouveau cycle et effectivement, quelque part, Yodelice est une
renaissance.
Peux-tu nous parler du single "Sunday With A Flu" et de son clip ?
C'est marrant car ce morceau est né en cinq minutes musicalement et en un quart d'heure pour le texte. Pour le coup, il est vraiment venu très facilement. C'est l'histoire de ce mec qui perd un
peu la tête... Et pour le clip, c'est Guillaume Canet qui m'a fait l'honneur de travailler avec moi. C'est presque un membre de la famille Yodelice, c'est déjà un grand musicien et un ami, et il
était présent pour moi à chaque instant de cet album, et c'était presque une évidence qu'il réalise la sortie des bois de ce personnage.
Comment as-tu élaboré l'univers de Yodelice pour le transposer sur scène ?
D'abord je ne travaille pas seul, je suis entouré par un scénographe de talent qui s'appelle Bastien Duval. Ensemble, on a construit une espèce de décor et d'atmosphère pour Yodelice. On a une
formation atypique puisqu'on est trois sur scène. On a travaillé sur une atmosphère et un jeu de lumières qui colle parfaitement, je l'espère, au personnage.
Au détour d'une balade
ensoleillée et improvisée sur les quais de Seine, Yodelice, songwriter vagabond, prend le temps de présenter son univers, en forme de renaissance artistique.
Bon, on est d'accord, ce n'est pas moi qui ai fait l'interview.
Je ne suis pas encore assez intime avec le belâtre.
Dommage.
(C'est pas Jennifer de la Star Ac qui me contredira, elle l'a aimé d'amour, la bougresse).