Quelques fois dans la vie, et c'est ça qui est bien, vous êtes saisi par une douce vague d'émotion.
Celle qui vous rappelle des souvenirs, vous accroche un sourire, ou simplement qui vous comble de ravissement.
La plupart du temps, ce sont au sein de relations humaines que vous ressentez ces choses.
Et puis, il se peut que d'autres formes d'expression, (sous forme humaine en ce qui me concerne), titillent votre émotion aussi, en prenant la forme d'une chanson, d'un film, d'un livre.
Il y a quelques semaines, postée devant ma télé, un soir d'hiver, je décide de regarder une émission avec Antoine de Caunes, sur France 3.
Bien décidée à rigoler de ses sketches mémorables de l'époque de Nulle part ailleurs sur Canal+ (une partie de rigolade, en plein hiver, en décembre, je prends).
Et au cours de l'émission, arrive ça :
J'ai eu les larmes aux yeux.
Déjà parce que Philippe Djian me donne de l'émotion, à chaque fois, que je le lise ou que je l'entende.
Ensuite, pour la chanson en elle même.
Parce qu'elle veut dire beaucoup pour moi.