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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 08:00

 

 

 

 

Samedi soir, après avoir passé la soirée chez des amis, je suis rentrée, et comme d'habitude, j'allume la télé.

 

Et je tombe sur l'émission de Ruquier, la bien nommée : on n'est pas couché (c'est pas peu de le dire).

 

Je me mets des limites quand je commence à regarder cette émission, parce que sinon je suis scotchée devant la télé jusqu'à pas d'heures.

 

La limite que je m'impose, c'est l'invité politique du début d'émission (des fois je lui coupe le sifflet avant la fin parce que ça m'agace).

 

Et samedi soir, c'était Edouard Martin, l'invité "politique".

 

Qui ne connait pas Edouard Martin, le leader CFDT de Florange, qui passe souvent dans les journaux?

 

Je l'avais déjà entendu ici ou là, et il m'avait déjà bien plu (surtout avec les larmes aux yeux, quand il interpellait les politiques sur le sort de Florange, devant le géant Mittal) (qui n'est pas vert).

 

Samedi soir, il était vêtu d'un costume et d'une jolie chemise rose (c'est peut être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup) (j'adore quand les mecs portent des costards).

 

Au delà de l'apparence flatteuse, Edouard Martin était là pour la sortie d'un livre, qu'il a écrit et qui relate sa vie et son parcours d'ouvrier-syndicaliste.

 

Il était très convaincant, captivant et beau parleur (dans le bon sens du terme).

 

Pourtant j'avais un a priori vis à vis des syndicalistes; dans mon travail, j'en cotoie souvent (je travaille pour une oganisation patronale), et je peux vous dire qu'il y a souvent maille à partir.

 

Parce qu'ils font souvent (pas tous) preuve de préjugés contre le patronat, qui est le mal incarné, de l'exploitation et de la subordination.

 

Alors j'essaie de leur expliquer que sans entreprise, il n'y aurait pas d'économie, donc pas d'emploi, etc...

 

Certes, je sais bien que tous les patrons ne sont pas exemplaires, et qu'il est justifié que les salariés soient défendus, mais il y a des limites.

 

Edouard Martin, avec la situation qu'il vit à Florange, pourrait fustiger contre Mittal (il le fait, mais avec beaucoup d'élégance).

 

En fait, il donne envie de lui apporter son soutien, et au final de lire son livre.

 

 

Parce qu'il est très humain, sensible, et à l'écoute des autres; il a abandonné l’engagement frontal pour défendre la sidérurgie lorraine par d'autres moyens plus subtils.

 

Il n'a pas nié qu'il pensait se lancer dans la politique.

 

Bref, il avait tout pour me plaire, sauf quand il avoué qu'il pensait à la politique; parce que même si l'idée est très louable, il périlleux de s'en sortir dans le bal des vampires que l'on connait.

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 08:00

 

 

 

N'étant pas hostile à acheter et tester des nouveaux produits, je voudrais vous parler aujourd'hui d'une jolie trouvaille.

 

Il s'agit d'une crème :

 

   

 

Je l'avais déjà testé avec un échantillon (autant dire que je n'avais pu crémer qu'une joue) et j'avais bien aimé.

 

Et là, depuis quelques jours, je l'applique tous les soirs; elle a une odeur très agréable et pénètre bien.

 

Je l'ai acheté car avec cet hiver qui n'en finit pas, notre peau est mise à rude épreuve, et la mienne, après le démaquillage du soir, avait tendance à tirailler et à laisser apparaitre des petites rougeurs.

 

Cette crème visage hydratante apaisante riche agit à deux niveaux :


• Enrichie en avenanthramide, actif reconnu pour ses propriétés apaisantes et anti-irritantes, elle calme le « feu » des irritations et atténue les rougeurs.
• Sa formule contient de l’acide hyaluronique, reconnu par le corps médical pour ses propriétés réparatrices, associé à la glycérine. Elle hydrate et répare la peau.
• La crème contient du beurre de karité, connu pour son action nourrissante.
• Texture riche - non grasse – pour redonner de la souplesse aux peaux sèches.
• Sans colorant, sans paraben.
• Hypoallergénique* - y compris son parfum – développée sous contrôle médical et testée cliniquement.

 

 

En plus, elle est tout à fait accessible en terme de prix (environ 13€).

 

Moralité : je vous la recommande, et vous en dirai certainement plus quand j'aurais fini le tube.

 

Racontez moi, vous utilisez quoi comme crème pour le visage?

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 08:00

 

 

 

La semaine dernière, après avoir passé plusieurs jours la tête dans un étau, je suis allée voir le médecin.

 

Atteinte d'une rhino-pharyngite, je m'étais soignée avec ce que j'avais sous la main, parce que je sais que le médecin n'allait pas me prescrire des trucs improbables.

 

Pour autant, même si en allant le voir, la maladie commençait à me lâcher la grappe, j'ai maintenu le rendez vous.

 

J'ai été confortée dans mon idée à savoir que le médecin m'a confirmé qu'il ne m'aurait rien prescrit d'autre que ce que j'avais pris : du paracétamol et de l'ibuprofène à outrance, du pschitt pour le nez, et du sirop pour la toux.

 

Il a voulu prendre ma tension.

 

Et là, stupeurs et tremblements.

 

Un petit 10, tout faiblard (une chute).

 

 

Je sentais bien que j'étais fatiguée.

 

Plus de jus, plus de substance, plus d'essence dans le moteur.

 

Une petite vieille qui se traine, que tout fatigue, même d'aller se coucher.

 

Le médecin a voulu m'arrêter; et j'ai refusé.

 

Je sais, cela parait déraisonnable; mais j'aime pas être en arrêt maladie (à moins que je sois vraiment dans l'incapacité d'aller au bureau) (ou que je veuille planquer une floraison de boutons de fièvre sur ma bouche)(c'était pas beau à voir mais j'ai resisté).

 

Je n'aime pas rester chez moi à végéter pendant plusieurs jours; je n'aime pas cogiter sur le fait que des tonnes de dossiers vont s'empiler sur mon bureau, et bonjour la galère au retour.

 

Et au final, j'aime mon boulot.

 

Cela peut paraître un peu concon, mais j'aime aller travailler (je nourris ainsi mes besoins de réalisation et de reconnaissance).

 

Du coup, j'essaie de pratiquer des bonnes résolutions, à savoir me coucher plus tôt pour avoir des nuits dignes de ce nom.

 

Et je pense au printemps qui va venir (tous les jours on s'en rapproche), et ça c'est une super technique pour se donner du courage et le sourire.

 

 

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 08:00

 

 

Pour celles et ceusses qui me suivent depuis un moment, vous vous souvenez sans doute d'un de mes billets sur les lunettes.

 

Que je porte sur mon nez depuis novembre 2010.

 

Astigmate et hypermétrope, il me fallait des lunettes surtout pour travailler sur l'ordi au bureau, regarder un film au ciné ou à la télé.

 

Cet automne, je me suis aperçue qu'en voulant lire des petites lignes, il fallait que j'allonge les bras.

 

Je me suis bien doutée de la frottée, à savoir que j'avais la vue qui baissait.

 

Damned.

 

Rendez vous pris chez l'ophtalmo, le constat est tombé, je suis presbyte (et non presse bite).

 

Logique pour une astigmate hypermétrope, c'est la suite logique dans l'approche de la vieillesse.

 

Oui m'dame.

 

Donc j'ai commandé une nouvelle paire de lunettes (quasi identique aux précédentes, pas de couleur ni de fioriture, j'aime pas).

 

Lunettes à monture noire, verres rectangles, du style David Abiker.

 

Et le plus, c'est qu'elles sont équipées de verres progressifs (mamie inside), donc par moment, faut vraiment bouger la tête pour regarder au bon endroit, en fonction de l'objectif à atteindre.

 

L'opticienne m'a dit que mon cerveau s'habituerait en 15 jours; on y est, ça va.

 

Ce qui m'encourage à les porter de plus en plus (même en dehors du bureau), parce que vous comprenez à mon âge, le confort et la vue, c'est important (merdum).

 

Edit : j'ai pas pu vous mettre une photo de mes vraies lunettes, j'ai pas trouvé sur le ouèbe.

 

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 08:00
 
 
 
La semaine dernière, en ouvrant le journal, j'ai appris une drôle de nouvelle.
 
Le décès d'un ancien copain, ou plutôt un "pote" perdu de vue depuis de longues années.
 
48 ans, décès accidentel.
 
C'est le genre de truc qui vous secoue, tant l'on n'imagine pas être réveillé comme ça, en sursaut, par la brutalité de la vie, et par conséquent de la mort.
 
Nous faisions partie de la même bande, et avons vécu des moments festifs, empreints de rigolade et d'insouciance.
 
Sur le coup, la cérémonie des adieux ayant lieu le samedi qui suivait, je me suis dit que j'allais y assiter.
 
Puis les jours suivants, j'ai eu des doutes...qu'est ce que j'allais faire là bas? comment trouver des mots réconfortants pour des personnes que je n'avais pas vues depuis 20 ans?
 
J'avais dans un coin de ma tête l'envie de montrer que je partageais la peine de la famille, et assez vite, par lâcheté, j'ai pensé que je pourrais envoyer un mot (on marque son attachement, mais on n'affronte pas la douleur).
 
J'étais dubitative, car je me suis mis à la place de son frère (qui faisait partie de la bande), de ses parents, et des potes.
 
Si j'avais à vivre un drame pareil, je me suis dit que d'apercevoir mes anciens potes m'apporteraient du réconfort, et que je sentirais qu'ils ne m'avaient pas oublié, finalement.
 
Je me suis laissé jusqu'au samedi matin pour prendre ma décision.
 
Et finalement j'y suis allée, en m'étant préparée psychologiquement (je redoutais de verser de grosses larmes de crocodile, disproportionnées) (et en m'étant faite à l'idée que les personnes que je reverrais, après tant de temps auraient changé, tout comme moi),
 
J'étais allée nager le matin, histoire de me détendre au maximum.
 
Le long de la route, j'ai mis la radio dans ma voiture, et j'ai entendu une chanson que je connaissais, et qui était tellement appropriée.
 
La voilà:
 
 
Durant la cérémonie, je n'ai pas versé de larmes malgré mon émotion, j'ai su garder un semblant de dignité.
 
Après la cérémonie, le cousin du défunt, et dont j'étais proche à l'époque est venu me voir pour me remercier, tellement il était surpris de me voir là.
 
Il a également insisté pour que je réponde favorablement à l'invitation de la famille, à savoir se retrouver dans une salle à proximité pour partager un moment d'échanges.
 
Là non plus, je n'en menais pas large, mais j'ai accepté, surtout parce que d'autres potes de la bande étaient partants également.
 
J'ai ainsi pu présenter des condoléances dignes de ce nom, et apprécier des retrouvailles, alors que le moment était triste et cruel.
 
Nous nous sommes promis de nous revoir (ce dont je doute vraiment), mais l'émotion et les remerciements du frère du défunt m'ont fait comprendre que j'avais bien fait (d'être courageuse).
 
J'ai un peu trainé cette journée durant le dimanche dans ma tête, parce que c'était une drôle de journée, inattendue et iréelle.
 
Je voulais vous parler de la chanson cette semaine, car elle fait partie de la bande originale du film "Camille redouble" de Noémie Lvovsky, qui est largement nominé aux prochains césars (créée et chantée par Gaëtan Roussel). 
 
Et finalement mon actualité me fait vous en parler dans de drôles circonstances...
 
Il était photographe professionnel, ci-dessus un cliché des Maldives réalisé par lui.
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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 08:00

 

 

En 2008, lorsque Barack Obama avait été élu, j'en avais fait des caisses, tellement j'étais contente (et je n'étais pas la seule).

 

Il a été réélu, et j'étais bien contente aussi (moins fofolle quand même, le temps passe...) (et pis Romney, c'était vraiment pas la classe à Dallas) (tiens, au fait JR Ewing alias Larry Hagman est mort).

 

Quel charisme, quel sourire!

 

Je ne ferai pas son bilan de 1er mandat, d'autres l'ont fait mieux que moi.

 

Je crois que cet homme fait du mieux qu'il peut, qu'il apporte tous les jours un penchant vers l'humanité et souhaite plus d'égalité (étonnant qu'un Président US se prononce en faveur du mariage gay, par exemple).

 

Pour autant, certains points noirs demeurent : le port d'armes, la peine de mort, la non fermeture de Gantanamo...

 

Il n'empêche, son job est loin d'être paisible et même si sa femme a changé de coiffure (bonjour la frange), cela ne doit pas être fun tous les jours.

 

For more years.

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 08:00

 

De nature assez curieuse, et souvent pressée par le temps, j'ai été tentée de tester un nouveau produit, qui a le mérite de faire le travail en 2 temps 3 mouvements.

 

L'hiver, j'ai la peau sèche, et cette fois j'ai pris la résolution d'être un peu plus soigneuse de ce côté là.

 

Déjà, depuis l'été, après une visite chez la pédicure, j'avais pris l'engagement avec moi même de crèmer mes pieds plus souvent (en gros je le faisais rarement et depuis que j'ai changé de crème, une qui sent bon et qui n'est pas grasse, je suis plus assidue).

 

Donc, j'ai adopté le rituel des pieds; restait à envisager le reste de my body.

 

Le beurre corporel au karité de chez Body Shop avait déjà trouvé sa place, comme l'huile sèche de chez Caudalie (une tuerie).

 

Et pis ce truc est apparu:

 

 

 

 

Youpi, un produit que l'on applique rapidos après la douche, et que l'on rince dans la foulée.

 

Et qui laisse la peau douce.

 

Bon, j'étais quand même dubitative, car de l'anarque, j'en ai déjà testé.

 

Et là, super résultat.

 

On est d'accord, cela ne remplace pas une vraie séance de crémage, mais de temps en temps, c'est bien venu.

 

En plus l'odeur est super agréable (vous vous souvenez de l'odeur de la crème nivea dans la boite ronde bleue (celle que ma grand mère utilisait), eh ben elle est là).

 

Donc mon résultat : concluant pour un matin où l'on est un peu bousculée et que l'on veut enfiler une paire de collants.

J'ai utilisé la version bleue, spéciale peaux sèches, et le prix de cet article est de 4€ et des brouettes.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 08:00

 

 

Voilà, c'est fait.

 

J'ai pris un nouveau grade depuis hier, ou plutôt mon grade de grande tata a pris une deuxième étoile (j'aurais pu dire galon, mais cela faisait trop de g).

 

En la (petite) personne d'un petit garçon qui s'appelle Paul.

 

Sa venue agrandit la famille d'Emilie, Florian et de Maxime.

 

En 2010, l'arrivée de Maxime m'avait déjà beaucoup émue, car elle m'avait renvoyé à ma situation de femme sans enfant.

 

Et malgré une certaine façade que je peux afficher, ou de la peine que je peux taire, l'arrivée d'un bébé me procure de la joie et de la tristesse entremêlées.

 

Je n'ai pas encore vu Paul, je n'ai donc pas de photo à vous soumettre (et maintenant, avec les droits à l'image, faut faire gaffe aussi).

 

Je profite de ce billet pour souhaiter la bienvenue à Paul, dans ma famille et dans le monde.

 

Et lui dire aussi que je serai toujours là pour lui (je vais lui claquer des bises sur les joues jusqu'à ce qu'il une repousse une tata un peu gênante) (genre quand il aura des boutons d'acné).

 

Ah oui, j'oubliais : je vais lui dire aussi, comme à son grand frère, que je refuse qu'il m'appelle grande tata (même si c'est vrai, même si je suis grande).

 

Avec Maxime, ça fonctionne : il m'appelle tata Ro (et je lui donne des bises affectueuses en retour).

 

 

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 08:00
 
 
Je pense que vous n'avez pas pu loupé la dernière pub pour Chanel.
 
Avec du Brad Pitt dedans :
 
 
C'était la 1ere fois que pour Chanel n°5, on faisait appel à un homme.
 
Et franchement, je la trouve pas bonne du tout.
 
En faisant appel à Brad Pitt, cela devait avoir de la gueule, faire frémir toute la gente féminine, et doper les ventes.
 
Apparemment, cela ne fonctionne pas.
 
Je comprends, moi non plus j'ai pas aimé, et j'ai même trouvé Brad Pitt pathétique et pas du tout crédible.

 

Brad Pitt qui vantait tant les mérites de ce parfum mythique pourrait être déçu !

 

En effet, après avoir été parodié de nombreuses fois, Brad Pitt pourrait peut-être voir le Chanel n°5 interdit en Europe !

 

"Sa chance, sa destinée" comme il l'appelle....

 

Et bien on dirait que Chanel n°5 a un destin pas très glorieux…

 

Afin de lutter contre certaines allergies, la Commission Européenne envisage d’interdire en Europe certains composants de parfums, dont les mousses d’arbres qui donnent les notes boisées à Chanel n°5.

 

Le parfum serait totalement dénaturé, et ce serait la fin d’une fragrance mythique !

 

La présidente de Chanel, Françoise Montenay, a récemment déclaré : "Si nous ne pouvons plus utiliser ces ingrédients, c’est la fin de parfums magnifiques".

 

En effet, de nombreux parfums auraient pour ingrédients ces fameuses mousses d’arbres… 

 

Si la Commission Européenne décidait de réellement interdire ces produits, la composition des parfums pourrait changer dès 2014.

 

Affaire à suivre !

 
 
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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 08:00

 

 

 

Samedi dernier, je suis allée aux Mots Doubs, un salon du livre qui a lieu depuis 11 ans dans ma chère ville de Besançon.

 

En me préparant, je me projetais déjà dans les allées, toute contente de pouvoir échanger avec des auteurs que j'affectionne.

 

Il faut dire que le parrain cette année était David Foenkinos; je l'avais rencontré il y a quelques années, et j'avais fortement apprécié notre discussion (j'avais acheté alors "la délicatesse" que je conserve précieusement avec sa dédicace à l'intérieur).

 

J'avais aussi envie (entre autres) de dire à David Abiker tout le bien que je pensais de lui.

 

C'était un peu la fête aux David pour moi.

 

Une fois sur place, j'ai entrepris de me ballader dans les allées, à la recherche de personnes connues (j'avais mis à jour mes fiches en lisant des numéros de Closer chez ma coiffeuse le matin, j'étais au point) (quand je dis lire c'est un bien grand mot, vous l'aurez compris).

 

Alors voilà mon compte-rendu:

 

- David Abiker :

 

Je me suis approché de lui, il était assis à sa place, en train de....lire.

Autant dire que l'approche n'a pas été évidente, j'ai du me faire violence pour oser le déranger.

Dans ce cas là, autant commencer par "j'aime beaucoup ce que vous faites"; c'est d'une banalité affligeante, et dénote d'une personnalité exceptionnelle (ne pas oubliez que la mienne s'apparente à celle d'une endive).

Il a à peine dédaigner sourire (c'est certainement son déjeuner aux couleurs locales qu'il avait du mal à digérer), et quand je lui ai dit que j'avais bien aimé ces livres (en les désignant sur la table, histoire de me donner une contenance), il a à peine opiné du chef.

J'ai embrayé de suite sur ses chroniques télévisuelles et radiophoniques, parce que je sentais mon interlocuteur au bord de la crise de foie, et là aussi, une moue à peine souriante m'était offerte.

Du coup, j'ai quitté ma position, drapée dans le peu de dignité qu'il me restait, en me disant que vraiment, je ne le regarderais plus comme avant.

 

- David Foenikinos :

 

Tellement de monde devant lui, que j'ai décidé de revenir un peu plus tard.

Sauf que je suis revenue 3 fois à la charge, sans oser pousser la brave mamie qui le monopolisait.

Du coup, étant donné que ma dignité en avait pris un sérieux précédemment, j'ai laissé ma tête s'enfoncer un peu plus dans mes épaules, et j'ai fait demi-tour.

 

- Nathalie Rheims :

 

J'ai pas osé m'approcher, elle me faisait peur tellement elle est livide derrière un maquillage presque gothique (pour la coiffure c'était très gonflé, malgré l'humidité ambiante)(et n'avais pas mis d'écharpe fuschia, grosse faute de goût).

 

- Nelson Monfort :

Je n'ai pas réussi à savoir s'il avait des vrais cheveux sur le dessus de la tête, pourtant je suis passée plusieurs fois devant lui (ses bouclettes grises sont bien imitées, si elles ne sont pas d'origine).

 

 

- Didier Van Cauwelaert :

 

Il n'était pas là, du coup, j'ai acheté deux livres de lui (je ne suis pas rancunière).

 

 

 

- Les frères Bogdanov :

 

Je me suis rappelé la dernière fois que je les avais vus, il y a quelques années, et ce moment fort éprouvant où j'avais failli m'évanouir devant un tel spectacle (leurs visages valent à eux seuls une entrée à la Foire du Trône).

Ils n'étaient pas là; apparemment ils venaient le dimanche; je ne pouvais pas revenir le lendemain, c'était désolant.

 

- Jean François Kahn :

 

Il était overbooké, et toujours en pleine tchatche avec les personnes qui pouvaient l'approcher.

Il a pris un coup de vieux quand même, mine de rien.

 

Après toutes ces émotions, je suis rentrée chez moi, avant quand même une certaine frustration : ne pas avoir parlé au bon David.

 

Alors dans un élan de générosité, je lui ai envoyé un (ou plutôt) deux twitts.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il réponde (une groupie parmi tant d'autres); pour autant j'ai été très contente de constater qu'il avait mis mon second twitt dans ses favoris (j'avais fait un petit jeu de mots, il a du apprécier) (peut être le retrouverais-je dans un de ses prochains livres???) (hahaha à moi la gloire).

 

En conclusion, j'ai compris que j'avais pu attirer son attention en 140 caractères, alors que je n'avais pas pu lui parler IRL (in real life, pour les non initiés).

 

C'est déjà ça.

 

 

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