22 février 2010
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08:00
Je n'avais jamais lu de livre d'Emmanuel Carrère.
Mais j'avais entendu parler de celui là (ce sont les joies des périodes de surf sur le web).
Et je me suis laissée tenter.
J'ai bien aimé.
De toutes façons, moi, dès que l'on touche à l'amour, la maladie, le handicap, la mort....je me jette dedans.
Parce que je crois que je suis sensible au genre humain (c'est pour ça que je n'aime le genre fantastique).
Le résumé :
A quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari.
Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n'écris-tu pas notre histoire ?
C'était une commande, je l'ai acceptée. C'est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l'amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s'occupaient d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne (Isère).
Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour.
Tout y est vrai.
Cet ouvrage a remporté le Prix des lecteurs de l'Express, et le Grand Prix du roman d'émotion par les lecteurs du magazine "Marie Claire".
Hormis ces récompenses, je ne peux que vous le recommander, et rassurez vous, ce n'est pas larmoyant, on ne tombe pas dans le pathos.
C'est un livre, qu'il m'a tardé de poursuivre, et déçu de le finir; alors que ces deux sensations découlent forcément l'une de l'autre.
C'est à cela que je reconnais mon vrai plaisir.
C'est lui qui a écrit "la moustache" adapté au cinéma, avec Vincent Lindon et Emmanuelle Devos.
Il a écrit aussi : "l'adversaire" adapté au cinéma, avec Daniel Auteuil (retrace la vie de J.Claude Romand).
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