Sur mon lieu de travail, est installée une personne, depuis quelques semaines, qui pratique le coaching.
Au départ, je suis toujours un peu sceptique sur ce genre de pratique, parce que dans ce domaine, il y a souvent à boire et à manger.
Cette personne n'a pour autant jamais exercé une quelconque pression, pour que je m'offre services (payants bien sûr).
Pour autant, au détour de nos échanges polis et sympathiques, par quelques phrases fort appropriées, elle a su me faire passer quelques messages.
Elle m'a expliqué en quoi consiste son travail, qui n'est pas un travail tourné vers la psychiatrie (un retour en arrière sur soi), au contraire, elle oriente ses clients vers l'avenir, en essayant de les accompagner dans leurs démarches, et en les aidant à s'appuyer sur leurs points forts.
Hier, pendant la pause déjeuner, alors que j'allais vérifier si la salle de réunion au bout du couloir était suffisamment chauffée pour une réunion en fin d'après-midi, nous avons discuté quelques instants.
Et de fil en aiguille, elle a prononcé une phrase qui m'a interpellé : savoir s'appuyer sur ses alliés.
Cela m'a fait réfléchir.
Dans mon entourage proche, je ne peux pas dire que j'ai beaucoup d'alliés, je suis plutôt la personne "ressource" sur laquelle on s'appuie, et qui apparemment n'a pas besoin d'être épaulée.
Néanmoins j'ai besoin, comme tout le monde de pouvoir m'appuyer sur les autres, et j'ai la chance d'avoir quelques ami(e)s sur qui je peux compter, et qui sont véritablement des alliés.
Ce sont des personnes qui se préocuppent de moi, à qui je peux demander des conseils, avec qui je peux partager mes joies et mes peines. (la plupart du temps, on rigole).
Je ne les nommerai pas ici, mais je sais que si elles lisent ce billet, elles se reconnaitront.