22 avril 2009
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08:00
L'été dernier, alors que la météo était plus encline à vous donner envie de profiter d'une soirée en plein air, je suis allée au cinéma.
Rien d'anormal me direz-vous.
Je suis allée voir "le premier jour du reste de ta vie", pour plusieurs raisons, fondées ou non.
1. J'aime bien Jacques Gamblin.
2. Le réalisateur s'appelle Rémy Bezançon, presque un petit gars de chez moi, finalement.
3. Le titre du film m'a rappelé un titre de chanson d'Etienne Daho, que j'ai beaucoup écouté à une certaine époque.
4. Parce que la trame du film, à savoir plusieurs époques ciblées au sein d'une famille, par des évenements, joyeux ou non, font comprendre que rien ne sera pareil ensuite.
J'ai été très émue lors de la projection de ce film.
J'aime être émue dans de telles circonstances, c'est ce qui me donne envie d'y retourner (au cinéma, et dans la vie en général).
Alors, quand le DVD est sorti, je n'ai pas hésité une seconde, pensant retrouver cette émotion dans mon salon.
Cela n'a pas été tout à fait le cas, même si je n'avais pas de souvenirs précis du film (c'est assez bizarre, je n'ai pas une bonne mémoire en la matière, ni pour les livres que je lis, d'ailleurs).
Certes, regarder un film au cinéma, avec l'ambiance qui y règne, la mise en valeur des images et du son (beaucoup de références musicales d'ailleurs), cela n'a pas d'équivalent dans son salon (d'autant plus quand on a pas une télé écran-plat-haute-définition-avec-le-son-stéréo).
Mais j'aime toujours autant Jacques Gamblin, c'est déjà ça.