3 juillet 2009
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08:00
Je vous avais déjà dit comment je procède, quand je veux acheter de nouveaux livres.
Je furete dans les rayons d'une librairie, quitte à y passer du temps.
Je retourne les livres, jette un oeil sur la couverture arrière, lit le résumé.
Et je me fie à mon instinct.
C'est rapide et efficace.
Lors de ma dernière virée, je suis tombée sur cet ouvrage : Famille, tracas & Cie.
Le titre, la couverture, m'ont au premier abord interpellé.
Ensuite le résumé :
Jane Louise, juive new-yorkaise de 40 ans, vient d'épouser teddy, issu d'une grande famille de la Nouvelle Angleterre. Mais un mariage heureux, un mari charmant et un travail créatif ne mettent pas à l'abri des questions existentielles.
Et quand, côté familles, Teddy et Jane Louise frôlent le désastre, il y a , Dieu merci, les amis.
Avec, une fois encore, une galerie d personnages secondaires savoureux (Sven, un collègue obsédé sexuel; Dita une ex-amie très chic et hystérique; la mère bobo de Teddy et ses demi-soeurs), incarantion d'une Amérique superficielle.
Un moment de grâce. Un peu comme si on vous offrait, sur une terrasse de Manhattan un verre avec Edith Wharton et Woody Allen.
Auteur nex-yorkais, Laurie Colwin est née en 1944.
Elle publie sa première nouvelle dans le New Yorker à 24 ans.
En une trentaine d'années, elle écrira aussi bien des ouvrages de cuisine que des romans ou des recueils de nouvelles.
Mais ses dons ne s'arrêtent pas là; elle a également traduit l'oeuvre d'Isaac Bashevis Singer, a été chroniqueuse gastronomique et a travaillé dans l'édition.
Très célèbre aux Etats Unis (les américains adorent la délicatesse de son style et son humour), Laurie Colwin a été traduite en français qu'à partir de 1999.
Elle est décédée à Manahattan en 1992.
Je vais, sans doute, acheter d'autres livres de cet auteur que j'ai bien aimé.
Rapide et efficace.