Lundi et mardi, j'étais à Paris.
Pour deux jours de formation (pas de visite de la Tour Eiffel pour autant).
N'ayant pas envie, comme les années précédentes de me lever lundi matin à 5h, j'ai décidé de partir dimanche (je vieillis).
Bien m'en a pris, car je suis rentrée mardi soir...sur les rotules.
Déjà, les deux jours de formation, assise à écouter palabrer sur différents sujets, ça m'épuise.
Ensuite, lundi soir, tout le groupe était convié à une soirée, au Don Camillo.
Couchée à 2 heures du matin, et levée mardi à 6h30, inutile de vous dire que je n'avais pas mon compte de sommeil.
Sans oublier que ne pas dormir dans mon lit, c'est pénible (quand je vous dis que je vieillis).
Je suis rentrée mardi soir, par le train, où je comptais piquer une petite ronflette.
Même pas (plus je suis fatiguée, moins je dors).
Le bilan de ces deux jours : positif dans le sens où cela m'a changé de mon lieu de travail habituel, et j'ai pu échanger avec d'autres "collègues"; mais négatif dans le sens où le bouillonnement de la vie parisienne m'épuise et me vide de ma substance (surtout avec des bagages à porter tout le temps).
J'étais bien contente de rentrer dans mes pénates, et en revenant de la gare à pied, j'ai savouré le calme des rues bisontines (même avec le vent et la pluie).
Je suis une provinciale, et j'aime ça.