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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 08:00

 

 

Le mois dernier, je me suis rendue à une foire aux livres (SOS Amitié en organise deux par an à Besançon).

 

Je m'amuse à fureter autour des tables disposant des livres de poche (prix variant entre 0,20€ et 1€).

 

Et quelques fois, je m'interroge sur le fait que j'ai déjà chez moi le livre que je tiens dans ma main.

 

Bref.

 

J'ai été raisonnable, en achetant 5-6 livres...

 

Parmi eux, figurait ; Pour amuser les coccinelles.

 

 

L'histoire est simple : une famille parisienne qui possède une résidence secondaire en province, où elle passe tous ses week ends, décide de franchir le pas en allant s'installer dans cette résidence.

Au début tout parait idyllique, mais au fil de l'année qui s'écoule les ennuis matériels et par conséquent une certaine lassitude de la vie à la campagne, encouragent cette famille à revoir sa décision.

 

C'est un livre bien gentil, sympathique, et pas du tout prise de tête (ça me va bien en ce moment).

 

Et puis cela m'a conforté dans ma propre décision, à savoir de vivre en ville, après avoir longtemps vécu à la campagne.

 

Je ne referais pas le chemin inverse (après, il ne faut jamais dire jamais, et blablabla).

 

Maurice Denuzière:

 

Maurice Denuzière est né le 29 août 1926 à Saint Etienne.

Après des études dans le journalisme et un début de carrière dans l'aéronautique navale, il se lance dans le journalisme.

En 1951, il devient chroniqueur pour France-Soir et le journal Le Monde.

Passionné par l’écriture, il est l’auteur de plusieurs best sellers.

Maintenant devenu un auteur assez célèbre, il est surtout connu pour sa suite romanesque intitulée Louisiane, en 6 volumes (1977-1987).

Il est nommé commandeur dans l'Ordre des Arts et des Lettres en janvier 2010.

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 08:00

 

 

Allez hop, encore une petite trouvaille en matière de livre.

 

Aujourd'hui, je vous propose de découvrir : Et mon coeur transparent, de Véronique Ovaldé.

 

Il m'a suffit de lire la jaquette, pour avoir envie de le lire (c'est toujours comme ça que je procède).

 

 

« Comment peut-on connaître si mal la personne avec laquelle on vit ? »

Sait-on jamais avec qui l'on vit ? Lancelot ne cesse de se heurter à cette question depuis que sa femme, Irina Rubistein, a été victime d'un accident qui l'a précipitée au fond de la rivière Omoko.
Déjà ébranlé par sa mort, il va immédiatement vivre un second choc en découvrant quels mystères entourent cette disparition. Un à un se dévoilent les secrets que sa femme avait pris soin de lui cacher.
Devant la révélation qu'il existe bel et bien une autre Irina, inconnue de lui, il ne lui reste qu'à mener l'enquête et élucider cette énigme : que faisait Irina, ce jour-là, à Catano, au volant d'une voiture qui ne leur appartenait pas et dont le coffre contenait des objets pour le moins suspects...
J'ai bien aimé ce livre, pas tant pour la chute, que j'ai trouvé pas terrible, que pour le cheminement de Lancelot, accablé par la mort de sa femme, et qui a ce besoin viscéral de fouiller dans son passé.
Véronique Ovaldé:
Après le bac, direction l'école Estienne où Véronique Ovaldé passe un BTS édition, une façon comme une autre d'entrer dans le milieu littéraire pour celle qui n'a pas eu la chance de naître au sein de ce cercle très fermé. Elle se lance ensuite dans des études de lettres par correspondance alors qu'elle travaille comme chef de fabrication et publie en 2000 un  remier roman "Le Sommel des poissons" (Seuil).
En 2002, paraît 'Toutes choses scintillant" (L' Ampoule), une deuxième œuvre remarquée. L'année suivante, elle signe chez Actes Sud 'Les hommes en général me plaisent beaucoup'. Suivent 'Déloger l'anima', l'un des  romans incontournables de la rentrée littéraire 2005, et ' tès petite Zébuline', un livre jeunesse avec l'illustratrice Joëlle Jolivet, en 2006, toujours chez Actes Sud. Dans son roman à la fois sombre et merveilleux 'Et moncoeur transparent' (Éditions de l'Olivier, 2007), Véronique Ovaldé réussit une nouvelle fois à créer un univers singulier et reçoit le Prx France Culture/Télérama. En 2009, nouveauxsuccès au sein de la même maison d'édition : 'Ce que je sais de Vera Candida' reçoit le prix Renaudot des lycéens, le prix France Télévisions et le Grand prix des lectrices de Elle. Après le recueil de nouvelles 'La Salle de Bains du Titanic' (J' ai Lu), Ovaldé revient en 2011 avec 'Des vies d'oiseaux' (Éditions de l'Olivier).
En plus elle est mimi cette fille, nan? (et elle s'appelle Véronique, donc je me comprends).
Rien à voir avec le sujet, mais je le dis haut et fort : Barack my love, que la force soit avec toi.
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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 08:00

 

 

Cet été, je suis allée faire un tour à la "Ressourcerie", installée dans un village du Haut Doubs.

 

C'est en fait un lieu où les personnes donnent des objets, des vêtements, qui sont ensuite remis en état par des personnes en insertion.

 

On se serait cru en fait dans un magasin de la Foire Fouille, sauf que c'était beaucoup moins neuf, et surtout cela débordait de vieux trucs dignes des vide-greniers (faut se méfier avec ça, on y va comme ça, et on ramène des merdouilles identiques à celles dont on voulait se séparer chez soi).

 

J'ai voulu faire une bonne action néanmoins (j'ai bon coeur), mais acheter un fer à repasser ou des verres Coca cola d'occasion, c'était quand même too much.

 

Je me suis rabattue sur deux livres de poche (cela ne me gêne pas les livres d'occasion, au contraire, j'aime l'idée que quelqu'un les a feuilletés avant moi, et qu'il (ou elle) (ne soyons pas sectaire) s'est laissé transporter par la prose de l'auteur.

 

Toujours la même méthode : titre accrocheur, et ensuite je retourne le livre et lis la jaquette.

 

J'ai évité une collection complète de Guy des Cars ou plusieurs exemplaires de "J'élève mon enfant" de Laurence Pernoud, tellement tendance dans les ventes d'occasion (c'est à croire que les parents se débarassent de cet ouvrage aussitôt atteinte la propreté de leurs descendances).

 

Voilà un des deux livres que j'ai acheté (à 0,50€ pièce, jugez ma bonté):

 

L'histoire:

Par une chaude journée de juin, trois femmes débarquent à Nantucket, avec leurs enfants et leurs problèmes émotionnels. Vicki tente de composer avec sa maladie.
Sa soeur Brenda a dû quitter son poste à l'université à cause d'une liaison avec un étudiant. Leur amie Mélanie, enceinte, a appris que son mari la trompe.
Elles rencontrent Josh Flynn, un natif de l'île qui devient leur baby-sitter... Très vite, les trois femmes ne peuvent imaginer leur vie sans lui, et lui aussi a besoin d'elles...
En mêlant le pouvoir de l'amour bouleversant et les liens puissants de la famille et des racines, Elin Hilderbrand écrit un roman drôle, doux, et mémorable comme une belle journée d'été.

 

J'ai bien aimé ce livre, idéal à lire pendant l'été, et je suis arrivée au bout il y a peu (quand même plus de 600 pages pour un livre de poche).

On y retrouve les difficultés de la maladie, les relations entre soeurs, et l'arrivée du baby sitter qui sera beaucoup moins anodine qu'il n'y parait.

 

L'auteur:

 

 

 

Elin Hilderbrand vit à Nantucket avec son mari et ses trois enfants.

Elle a grandi a Collegeville, en Pennsylvanie, et a beaucoup voyagé avant de s’installer à Nantucket – toile de fond de ses cinq derniers romans.

Diplômée de l’université John Hopkins, elle possède aussi un diplôme de fiction littéraire de l’université de l’Iowa.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 08:00

 

 

J'avais envie, un jour, de lire du Paul Auster (t'as vu comme je me la joue?).

 

Et pis j'ai déjà tellement de livres à lire, que j'avais un peu remisé mon envie.

 

Je suis tombé sur ce livre, complètement au hasard (mais le hasard existe-t'il vraiment?) (c'est une piste de réflexion, pensez-y).

 

L'histoire:

Nathan a soixante ans lorsqu'il revient à Brooklyn.

Un cancer en rémission, un divorce, la retraite depuis peu, mais aussi et surtout le bonheur de s'installer dans ce quartier qu'il adore.

Au détour d'une promenade, Nathan retrouve son neveu Tom, un gamin perdu de vue il y a bien longtemps. Nous sommes au printemps de l'an 2000, Tom Wood et  Nathaon Glass ne se quitteront plus... Vivre le meilleur des choses à Brooklyn, être amoureux à soixante ans comme à trente, se marier, retrouver les siens, échapper aux sectes, marcher sous le ciel bleu à 8 heures du matin, s'enflammer pour Henri David Thoreau et Edgar Allan Poe.

Etre heureux encore, mais pour combien de temps en Amérique ?

 

Franchement, j'ai bien aimé, et j'étais toute contente de lire un livre de Paul Auster, dont on parle beaucoup.

 

J'ai bien l'intention d'en lire d'autres, mais d'après ce que j'ai déjà aperçu, cela m'a l'air bien noir.

 

Si vous avez des avis sur la quesiton, je suis preneuse.

 

Paul Auster:

Paul Auster est un écrivain américain né le 3 février 1947 à Newark, New Jersey, aux Etats Unis.

Une partie de son œuvre évoque la ville de  New York.

D'abord traducteur de poètes français, il écrit des poésies avant de se tourner vers le roman.

Il travaille également pour le cinéma. Il réside maintenant Brooklyn.

 

Il fait un peu peur comme ça, nan?

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 08:00

 

 

 

 

 

C'est la rentrée, on y est.

 

Et l'on parle également de rentrée littéraire, alors que moi je voudrais vous présenter un livre lu pendant mes vacances, sorti en poche en avril 2012 (je ne suis pas très suiveuse, je picore ici ou là).

 

J'ai acheté ce livre au détour d'un rayon de grande surface (ou moyenne, c'était plutôt ça).

 

 

 

 

En lisant la dernière de couverture, je n'ai pas hésité, et comme l'auteur (Didier Van Cauwelaert) m'avait déjà séduit par ailleurs, je me suis saisi du petit objet.

 

Je l'ai lu d'une traite, avec beaucoup de plaisir.

 

Pourtant, ce n'est pas hyper joyeux comme histoire :

 

Cinq jours avant son mariage, notre meilleur ami meurt dans un accident. Sa fiancée arrive de Shanghai, elle n'est au courant de rien. Nous nous apprêtions à briser son rêve, et c'est elle qui va bouleverser nos vies.

 

C'est une histoire très prenante, où les protagonistes sont très attachants.

Formidable et drôle, bouleversant et insolite (Gilles Pudlowski, Le Point).

 

Je vous recommande ce livre, sorti en 2010, qui a reçu le Prix des lecteurs du Livre de Poche en 2012.

 

Didier Van Cauweleart:

 

 

Avec cette photo, on pourait croire qu'il participe à la dernière édition de "l'Amour est dans le pré", mais non....(hummmm l'apiculteur!).

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 08:00

 

 

Allez hop, encore un petit bouquin sans prétention.

 

J'avais bien aimé Anna Gavalda, pour ses premiers bouquins (surtout "je l'aimais" qui a fait l'objet d'un film, particulièrement attachant avec Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze que j'adore). 

 

En allant l'autre jour, acheter un paquet de coton au supermarket du coin pour me dépanner (des fois j'oublie des trucs en faisant mes courses), j'ai fureté dans le rayon des livres (autant dire que je n'y ai pas passé des heures, tellement c'est pas grand).

 

Et je suis tombée là dessus:

 

 

 

 

Simon, Garance et Lola, trois frère et sœurs devenus grands (vieux ?), s'enfuient d'un mariage de famille qui s'annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier d'un château perdu au fin fond de la campagne tourangelle.
Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s'offrir une dernière vraie belle journée d'enfance volée à leur vie d'adultes.

 

 

 

 

 

 

 

C’était en 2001, je venais à peine de terminer la rédaction de Je l’aimais quand France Loisirs m’a commandé une histoire. Un cadeau pour leurs fidèles adhérents.
Comme j’étais toute courbaturée (baby-blues du manuscrit à peine envolé et tout le cinoche habituel de l’auteur en manque de ses personnages), j’ai décidé de me remonter le moral en troussant fissa une petite cavale légère et court vêtue.

J’écrivis donc cette escapade champêtre.

Une journée gaie, tendre, bruyante, en compagnie de frères et soeurs qui enterrent leur vie d’enfants.

Des gloussements dans l’habitacle, des jurons, beaucoup de mauvaise foi, de l’herbe, des aoûtats, des bouteilles de sancerre au frais et de la bonne musique tout du long (de Dario Moreno à Kathleen Ferrier en passant par Bambi et Patachou, de la pure compil’).

Je rendis ma rédac’, les fidèles eurent leur petit Noël et je passai à d’autres rêveries.

Sauf que, depuis 2001, chaque fois que je vais à la rencontre de lecteurs, il y a toujours un moment où l’on me demande quand ce fichu texte sera enfin réédité.

Quand ? « Bah, j’élude dans le vague, un jour, peut-être… » J’en restais là. Je craignais que ça sente un peu le rossignol, cette idée de faire un livre neuf avec un autre qui existait déjà.

Enfin, vous voyez le genre… Le genre de ce genre de pudeur-là… Seulement l’année dernière – Consolante oblige – je me suis vraiment échappée moi aussi, dans des dizaines de librairies de Lille à Toulouse en passant par Vannes et Aubervilliers et, chaque fois, toujours, cette même question revenait sur le tapis.

En plus maintenant y avait Internet, et le texte était devenu hyper-cher, et c’était nul ce truc de spéculation, et ma voisine qui ne veut plus me le rendre et tout ci et tout ça.

Dans les derniers tours de ce marathon, je fis une ultime causette en médiathèque et là, assise au fond, à ma gauche, je m’en souviens, une dame qui n’avait rien manifesté ni posé aucune question a levé le doigt comme à l’école au moment où les chaises raclaient le signal du départ, m’a regardée droit dans les yeux, m’a tenue en joue et m’a intimée gentiment, mais fermement, de libérer enfin cette fratrie en goguette.
Parce que non, pas eux, ça ne leur ressemblait pas du tout d’être ainsi confinés, cotés, happy fewisés, éloignés, tenus.
Tenus à distance. Distants.

 

Alors j’ai promis et lui ai demandé son prénom.
Je suis revenue à la maison, le temps a passé et les promesses aussi. Et puis l’autre jour j’ai emprunté son exemplaire à ma voisine, justement. Je me suis relue, j’ai ricané de bon coeur, j’avais oublié toutes ces bêtises, j’avais tout oublié. J’ai repris le texte, je l’ai retravaillé (à la manière d’une qui restaurerait son tableau : rentoilage, retouches, éclat des couleurs, jeux d’ombre et de lumière), j’ai choisi les grains de riz de la couverture et j’ai écrit un prière d’insérer pour cette main levée.



Anna Gavalda.

 

 

 

J'ai bien aimé ce petit bouquin, lu d'une traite; parfait pour l'été, sur un transat, à l'ombre (moi je l'ai lu dans mon lit, le soir avant de dormir) (pour ceux qui voudraient savoir). 

Et je me suis demandé aussi, comment tournerait la même histoire, avec mes deux frères.

Il me semble que notre enfance est tellement loin, et que ce n'est pas demain la veille que nous pourrons en parler, et surtout en rire.

 

PS : et mon chouchou (Roger Federer) est de nouveau n°1 mondial au tennis, je suis bien contente (et j'ai mangé du bon chocolat suisse pour fêter ça) (j'ai vérifié, il a bien un compte twitter, mais n'a pas encore tweeté, c'est ballot) (du coup, je ne peux pas lui envoyer un message). 

 

 

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 08:00

 

 

J'avais lu ici ou là, de bonnes critiques de ce livre.

 

Alors quand l'occasion s'est présenté, je l'ai acheté.

 

Après tout, 12 prix et sélections littéraires, c'est vendeur.

 

 

Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens.

Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée.

Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales.

C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte.

En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.

 

 

 

J'ai bien aimé ce livre, tout au long.

Sauf à la fin, parce que de fin il n'y en a point.

Vous savez, quand vous arrivez à la dernière page, et que vous tournez encore, pour savoir s'il n'en manque pas.

Du style vous allez jusqu'à la couverture.

C'est tellement frustrant (et j'ai horreur de la frustration).

 

Du coup, je suis quand même mi-figue mi-raisin; mais je voulais vous en parler parce que c'est un très bon livre, mais vous serez prévenu(e)....

 

 

Auður Ava Ólafsdóttir (née en 1958 à Reykjavik) est une écrivain contemporaine islandaise.

Active dans la promotion de l'art, elle est professeur d'histoire de l'art à l'Université d'Islande et Directrice du Musée de l'Université d'Islande. Elle a donné de nombreuses conférences et organisé plusieurs expositions à ce titre.

Rosa candida (traduit en français aux éditions Zulma), est son troisième roman après Upphækkuð jörð (Terre relevée) en 1998, et Rigning í nóvember (Pluie de novembre) en 2004, qui a été couronné par le Prix de Littérature de la Ville de Reykjavík.



Le Théâtre national islandais vient d'acquérir les droits de sa première pièce de théâtre, qui a été jouée dès l'automne 2011.

 

 

En plus, elle porte le bleu à merveille! (mention spéciale pour l'écharpe et les mitaines).

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 08:00

 

 

 

Quand j'ai acheté ce livre, lors d'une foire aux livres, j'avais des envies de verdure, de moutons, de rouquins, de bières.

 

Et puis récemment j'ai attaqué sa lecture, et j'avoue que les 4 nouvelles m'ont bien plu.

 

Ecrites par des filles, cela reflète bien que les filles d'Irlande ont une sainte horreur qu'on leur marche sur les pieds!

 

Fraicheur, sourires et décalage sont au programme; un petit livre pour l'été!

 

 

 

 

 

 

 

PS : Forza Italia! (moi je dis ça, moi je dis rien).

PS2 : les pieds sont un peu courts par rapport aux chaussures (mais le vernis est joli).

 

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 08:00

 

 

 

 

J'ai envie de vous faire partager une de mes dernières trouvailles.

 

 

Un recueil de nouvelles (pour changer) :

 

 

Un jeune garçon est brutalement livré à l’angoisse et à l’impuissance depuis que sa mère a sombré dans la dépression ;

un père divorcé, traité en paria par sa belle-famille, passe une dernière journée avec ses deux fillettes avant que la garde ne lui soit retirée ;

une femme aime de façon dévorante sa petite fille sur laquelle elle reporte tous ses rêves contrariés de réussite musicale.

 

Frédérique Clémençon nous raconte huit histoires où les adultes empêchent, pour leur bien, les enfants de rêver, d’aimer ou les forcent à se conformer à leur propre désir, abusant, pour leur bien toujours, de leur statut d’adulte.

Et finalement chacun, adulte, enfant, adolescent, tente de survivre, de grandir, cherche à comprendre ou au contraire s’y refuse, non sans cruauté.

Ces histoires ont des allures de contes.

Elles en ont l’écriture, somptueusement classique, la cruauté, l’apparent réalisme et, enfin, la portée morale : car au fil de ces nouvelles où les personnages voient sans cesse leur intégrité menacée s’impose l’idée que la résistance - résistance à l’ordre des adultes ou à l’ordre du monde-, est avant tout une question de survie.

 

Et gare à ceux qui, trop « petits » ou trop fragiles ne savent pas résister et se laissent manipulés.

 

 

Frédérique Clémençon est née en 1967 et vit à Poitiers. Elle a publié trois romans qui ont connu un véritable succès critique : Une saleté (1998) et Colonie (2003) aux Éditions de Minuit, et Traques (2008) aux éditions de L’Olivier.

 

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 08:00

 

J'ai toujours bien aimé Philippe Djian.

 

Et là, j'ai choisi de lire un de ces derniers ouvrages, sorti en livre de poche.

 

 

 

C'est l'histoire de Marc, professeur de littérature, qui vit avec sa soeur.

Il a des relations avec ses étudiantes, affectionnant particulièrement les relations avec de fin de soirée.

Avec Barbara, rien ne se passe comme prévu : au petit matin, elle est morte à coté de lui.

Il décide de cacher cette mort, en jetant le corps au delà d'une falaise.

La belle mère de Barbara vient le rencontrer sur le campus, pour parler de sa belle-fille disparue.

Il va tomber sous son charme, malgré son lourd secret.

C'est sans compter sans la jalousie de sa soeur, avec qui il a des liens quasi-incestueux.

 

Je ne vous dévoile pas la fin du livre, je vous laisse la surprise.

 

J'ai bien aimé ce livre; néanmoins j'ai eu plus de plaisir avec ses premiers bouquins (j'étais plus jeune, peut être plus innocente et naïve?)

 

Pour autant, cela reste du Philippe Djian, avec un style bien particulier, tranchant, sans fioritures.

Il a également le don de décrire au plus juste les ressentis et les sentiments de ses personnages.

 

Pour ceux et celles qui ont envie de virevolter dans les méandres de l'âme humaine, je vous le conseille.

 

 

 

 

Philippe Djian est un romancier français né le 3 juin 1949 à Paris. Il est parfois présenté comme un héritier de la  Beat generation en France

Il est notamment l'auteur de 37°2 le matin, adapté au cinéma par Jean-Jacques Beineix.

 

 

« Ça fait du bien de temps en temps de voir qu'on n'est pas tout seul sur le chemin, ça élargit la route pendant un petit moment, c'est quand même mieux que rien. »

 

« Se fixer des buts dans la vie, c'est s'entortiller dans des chaînes. »

 

— 37°2 le matin

 

 

« La vaniteuse idée que j'avais pu avoir de moi s'était effilochée avec le temps et je ne la portais plus comme un étendard. Aucun nouvel accroc ne méritait que je déclare la guerre à qui que ce soit. il fallait se réserver pour les attaques vraiment sérieuses. Car celui qui mène mille petits combats ne peut jamais lever son sabre assez haut et meurt d'épuisement. »

— Assassins

« Si on ne peut pas avoir le cœur de quelqu'un, faut-il pour autant renoncer au reste ? »

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